Cécile BRUYNOGHE

Les femmes qui peignent sont-elles dangereuses ?

Du 13 octobre au 13 novembre 2021

L’exposition est accessible sans réservation avec le retour des anciens horaires :
du mardi au vendredi de 12h30 à 17h30 et le samedi de 14h00 à 18h00.

Le port du masque reste obligatoire ainsi que la désinfection des mains à l’entrée de la Galerie.
Bienvenue dans cette visite virtuelle de l’exposition de Cécile Bruynoghe. Cette visite n’est qu’un avant goût du travail de Cécile : acryliques sur bois ou sur carton dur, fusains sur papier de Chine, … Son travail s’inspire du souvenir de paysages réels, voire de documents collectés ou entr’aperçus au détour d’un cheminement imaginaire et qui l’incite au travail.

Présentation de l’exposition par Nancy Seulen sur un texte de Cécile Bruynoghe

Dans son exposition, certains travaux de Cécile sont sous cadre. D’autres, sont des toiles encadrées ou encore sont collées sur des cadres en bois. Une fois terminées, elle les confie à Jonathan Jehin qui les ajuste, les rabote et les ponce comme en témoigne cette petite vidéo.

CA BOUGE À LA GALERIE | MONTAGE DE L’EXPOSITION

Sans titre
2020, acrylique sur bois.  15 x 27 cm.

« Les femmes qui peignent sont-elles dangereuses » ? 1
Sujet omniprésent depuis l’apparition de cet art pictural, la femme aura tour à tour incarné tous les imaginaires d’un monde massivement masculin, de la vierge aux gourgandines. Dès l’instant où une femme envisage de passer de l’autre côté du miroir, de prendre les pinceaux, elle va troquer l’étroitesse du nid familial contre l’espace illimité de la représentation de l’imagination, du savoir ! Elle peut repenser une vision sur des expériences singulières et explorer de nouveaux espaces !
Depuis la nuit des temps, les artistes peintres appliquent manuellement ou mécaniquement, sur une surface, des substances colorées sous forme de pigments mélangés à un liant/diluant.
Entre ces deux modes, il existe un espace pour l’expression de la jouissance de l’acte en étalant joyeusement des couleurs, en les triturant, les mélangeant à l’infini …
« La terre est bleue comme une orange. » écrit joliment Eluard. La terre et le fruit ont tous deux cette plénitude sphérique. La couleur bleue se rattache à l’azur du ciel, à l’air, à l’idéal, … tandis que l’orange évoque un parfum d’agrume, un goût ! C’est à ce niveau que se situe la démarche de Cécile Bruynoghe … des formes vibrantes exprimant des sentiments multiples dans les couches de peinture qui guident l’exploration visuelle et olfactive ! Parfois les couleurs fondamentales s’unissent pour se disperser dans un trou noir, ou au contraire s’additionner pour fêter la lumière, la joie de peindre ?
Une représentation personnalisée d’une vision transformée d’un espace, d’un instantané réduit à une symbolique, hors d’un contexte purement spatio-temporel !

Roger Roberts

  1. Merci à Laure Adler et Stefan Bollmann pour cet emprunt.

Vernissage de l’exposition le 12 octobre