Bernard Boigelot

Dans mon travail autour de cette philatélie dite particulière comme j’aime nommer ma recherche, l’utilisation des effigies royales sont importantes car elles ont été très abondantes au début de mes correspondances avec de nombreuses variations colorées qui étaient en rapport avec la valeur faciale qui les distinguait.
Aujourd’hui les timbres représentant le Roi Baudouin sont largement utilisés dans mon travail car ceux dits « Type Marchant » comme renseignés dans les catalogues officiels sont ceux qui illustraient abondamment mes correspondances de jeunesse d’où mon intérêt particulier pour celui-là spécialement.
Sur la lettre qui m’était destinée à cette époque l’écriture qui renseignait mon adresse, le tampon qui indiquait le lieu de sa mise à la poste, la date qu’il mentionne, tout cet ensemble de renseignements avait valeur à mes yeux.
C’est très certainement par nostalgie de ce moyen de communication presque oublié aujourd’hui qu’il en est devenu source de ma créativité dans mon expression artistique.
On peut regretter que le mail aujourd’hui qui tombe dans notre boîte de réception ne nous renseigne guère sur l’identification exacte de son auteur (il peut y avoir des pirates), ni de sa localisation et encore moins accompagné d’une image qui donne l’envie à collectionner.
Combien ne sont plus ouverts et finissent aussitôt à la corbeille parmi ces nombreux oubliés qui s’empilent les uns sur les autres.